Mon coup de cœur de la rentrée

Dans la lignée de Mélissa da Costa, de Virginie Grimaldi, de Julien Sandrel, une jeune autrice m’a particulièrement séduite, elle se nomme Serena Giuliano. D’origine italienne, elle demeure à Metz, son premier roman Ciao Bello pétillant d’humour et d’intelligence est un concentré de bonne humeur et d’optimisme. Perso j’ai dévoré tous les autres qui suivent, tous de la même verve que ce soit Luna , Mama Maria , Sarà perché ti amo, on est sous le charme, les personnages sont attachants et touchants . Vous aurez compris que je suis fan de cette écrivaine . De la côte amalfitaine à Procida en passant par Venise on se laisse emporter par la plume fluide de Serena Giuliano pour notre plus grand bonheur.

« Meurtres pour rédemption « 

Karine Giebel

Une fois de plus je suis totalement happée par ce thriller , on ne sort pas indemne de ce roman dont l’action se situe dans une prison pour femmes , l’héroïne Marianne n’a que vingt ans mais doit subir une lourde peine , rebelle , provocatrice la jeune femme a maille a partir avec les autre détenues mais également avec les matons qui ne lui font aucune concessions tout particulièrement Solange surnommé « la marquise » personnage sadique qui abuse de sa fonction jusqu’au jour ou Daniel responsable des surveillants pose les yeux sur Marianne , une étrange relation s’installe entre eux jusqu’au jour où …….

C’est un voyage au bout de l’enfer que vivront Marianne et Daniel contraints de subir la plus terrible des punitions pour s’être aimés !!!

« Lucia »

Bernard Minier : Pour son dixième roman, l’auteur nous entraîne dans un thriller angoissant sur les traces d’un tueur qui s’inspire des tableaux de la renaissance .
Aux éditions XO , 480 pages

Tatiana de Rosnay : Célestine du Bac

Le dernier roman de l’une de mes écrivaines favorites rencontre déjà un franc succès , il s’intitule : Célestine du Bac , l’originalité c’est que cette œuvre écrite trente ans plus tôt par l’auteur avait été refusée par un éditeur, fait surprenant la pandémie lui a donné un écho particulier .
LE SUJET : Martin , un fils de famille bourgeoise défiant les codes se lie d’amitié avec une SDF de son quartier prénommée Célestine . Cette relation bouleversera leur vie à tous les deux inexorablement ..
Ici le thème de l’exclusion et de la solitude mais aussi de la transfiguration que peuvent provoquer les rencontres est abordé sans détours , le mystère s’invitant au fil du récit est une des raisons supplémentaires de découvrir ce roman .

La définition du bonheur : Catherine Cusset

L’écrivaine s’est inspiré d’un fait divers qui l’a profondément marqué , l’assassinat de la mère d’une petite fille dans la classe de la sienne .
Mettant en lumière un phénomène de plus en plus répandu : Les féminicides , Catherine Cusset a essayé de raconté comment une femme devient du jour au lendemain la victime d’un homme malgré une passion qui semblait partagée .
Mais plus encore au delà de ce drame elle nous parle de la rencontre de deux femmes qui s’admirent et se respectent tout en ayant des parcours de vie totalement différents jusqu’à ce que l’on découvre la nature du lien qui les unit ….

L’amour par temps de crise

De Daniela Krien chez Albin Michel

Dans ce roman choral l’écrivaine esquisse le portrait de cinq femmes, toutes ont des carrières bien différentes, l’une est médecin, une est comédienne , une autre est écrivain les deux autres respectivement professeurs de violon et libraire , mais toutes ces femmes ont un point commun : le désir d’aimer et de vivre en conciliant ambition et famille, respect de l’autre et réalisation de soi.

L’auteur passe en revue l’éventail des possibles féminins par une écriture sans fards et dresse un édifiant panorama de la société Est- Allemande tout en mettant à nu les désirs les plus secrets de ces femmes .

« Hors de toi » de Sandrine Girard

On est tout de suite happé par cette écriture vive et acéré. La narratrice trouve les mots justes pour dévoiler le lourd secret que dissimule son personnage prénommé Alice .
Si l’écriture un peu désordonnée surprend au départ, nous déconcerte en revanche les allers-retours dans le temps sonnent authentiques .
La violence tant physique que psychologique faites aux enfants à travers ce récit ne peut laisser indifférent .
le lecteur est tenu en haleine jusqu’au final ….